Test : Rocky - Xbox

Rocky - Xbox
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Comme le dit si bien ce dicton : « Petit homme deviendra grand ». Trelle en est la preuve avec le célèbre Rooooocky Balboa !
« Rocky, jeune boxeur inconnu, mais ambitieux qui, grâce à sa force de caractère, représentera l’Amérique », c’est ce que vous propose d’incarner l’éditeur anglais Rage Software, qui a obtenu la licence exclusive pour les 5 films. Mais avant d’arriver au 5ème et dernier film (doucement malheureux comme dirait Guy Roux), il va falloir commencer par le premier (logique), et ce boxeur « de rue » qui se fera remarquer lors de son combat avec Apollo, qui est, quand même, le champion du monde de boxe !

Le but du jeu

Le but du jeu peut paraître simple, mais on se rend compte rapidement qu’il est compliqué et que le mode d’entraînement est nécessaire. Même si vous arriverez facilement à battre vos adversaires , au début, avec le bon vieux Rocky I, dès le Rocky II, les choses deviennent déjà plus difficiles, et il va falloir commencer à maîtriser le « tapage de bouton », puisqu’à chaque fois que vous serez à terre il faudra appuyer le plus de fois possible, et le plus rapidement, sur le bouton A pour pouvoir se relever et je peux vous dire (parole d’expérience) que c’est dur, et qu’on a mal au pouce. Parfois, on est bien content d’arriver à la fin du round. Justement, entre deux rounds, des statistiques ainsi que des conseils des entraîneurs viendront apporter quelques éléments aux combats. Entre chaque combat, il est possible d’améliorer le niveau de Rocky via des entraînements, que l’on pourrait appeler « mini-jeux ». Malheureusement, il n’est possible que d’effectuer deux séances d’entraînement, alors qu'une troisième aurait été la bienvenue.

Côté technique

L’animation des combats est très réaliste, puisque les coups paraissent très réels et on s’y croit ! Par contre, les graphismes de certains boxeurs sont un peu trop carrés, surtout Rocky avec ses tablettes de muscles (même s’il ne pèse pas plus de 90 kilos...), et il arrive parfois (surtout au début du jeu) qu’un boxeur se retrouve « coupé » par une corde qui entoure le ring. Mais à part ça, c’est un pur bonheur. Le public réagit aussi et n’hésite pas à jeter leurs bouteilles de bières, ou leurs canettes de soda ou bien d’autres choses sur les boxeurs.
Rage Software a su exploiter cette licence et faire un jeu digne du film. Même si le jeu peut être lassant pour certains et moins fun que Knockout King, Rocky s’impose comme une référence en matière de jeu de boxe.
12 novembre 2002 à 23h00

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Points positifs

  • Concept original
  • Les animations

Points négatifs

  • Quelques bugs
  • Certains persos mal modélisés
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