Test : Star Wolves - PC

Star Wolves - PC

Star Wolves - PC

Genre : RPG - Stratégie spatiale

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"Leader, ils ont eu mon stabilisateur, l'ordinateur de bord ne répond plus, argh j'ai perdu un aileron, je perd de l'altitude..."
"Nan laissez le les gars, Micro application vient de sortir une simulation spatiale, et j'ai pas envie de rater ça. Fin de la mission"
Micro application, une firme de jeu vidéo française et auteur du crime qu'était Xpand Rally, remet ça avec Star Wolves : Corsaires de l'espace. Ici, on abandonne la terre ferme et on s'envole pour les étoiles à bord de chasseurs boostés et équipés de pilotes plus fêlés les uns que les autres. Alléchant non? Allez, c'est pas parce que c'est français que c'est nul. Lisez au moins l'article jusqu'à la fin... S'il vous plaît, j'offre une sucette à celui qui lira l'intégralité de cet article...

Of Wolves and Mens

L'installation du jeu se déroulant à peu près normalement, on a la très bonne surprise de constater la protection StarForce, idéale pour décourager les plus méchants hackeurs. Le problème c'est que la vérification de cd est lente... très lente... zzZZZzzzZZzzz. Bref, ça tape un peu sur les nerfs en cas de sortie intempestive du jeu, mais passons ce détail. Vous tomberez après les Intro des éditeurs/developpeurs sur une cinématique à couper non pas le souffle mais toute objectivité quand au talent des réalisteurs : Techniquement c'est pas très beau, les mouvements de bouches correspondent pas bien au dialogue et l'action est naze et se termine en queue de poisson. Dommage, avant même d'avoir essayé le jeu, il a fait mauvaise impression deux fois. Heureusement c'est fini et vous lancez le tutorial qui vous éclaire un peu plus sur le fonctionnement des engins.

Souris sensibles s'abstenir

Un ancien membre de la Patrouille vous acceuille et vous explique brièvement les bases de Star Wolves. Déjà, le mode de caméra est assez mal foutu, vu qu'on devra constamment se rapprocher ou modifier les angles de vue pour avoir une vue d'ensemble des combats. A part ca, le système n'est pas bien complexe : des portraits des pilotes, l'arc des compétences à déployer à côté et leur barre de santé. C'est dans ce même tutorial que vous ferez votre premier combat (dans lequel on meurt si on n'active pas les missiles, c'est bête hein?) contre deux pirates. L'animation individuelle n'est pas extrêmement bien rendue et les trajets que les vaisseaux suivent semblent quelques fois défier les lois de la physique. Une fois le tutorial bouclé et les fonctions essentielles comme accélérer/ralentir le temps et les ordres de patrouilles comprises, vous vous lancez dans une nouvelle partie. Vous tombez directement sur le panneau d'optimisation des compétences, des pilotes et des vaisseaux. Un système d'expérience vraiment original vous permettra de former des pilotes hétéroclites dans votre escadron, qu'ils soient experts en pilotage, pros de la ballistique, fanas de l'informatique ou encore fêlés des explosifs. Les armements et les systèmes ne sont pas aussi complexes et fournis que dans la série des Imperium Galactica mais c'est peut être un avantage vu qu'on ne passe pas 2 heures à configurer sa bestiole et qu'on se lance rapidement dans le jeu proprement dit.

Passez moi le D100

Ouatch! C'est ce qu'on exprime quand on aperçoit dès le début le nombre de missions au choix du joueur. Ca ira d'une simple patrouille à l'élimination d'un petit groupe de pirates intergalactiques. Evidemment, plus vous progresserez plus les missions seront compliquées et s'imbriqueront dans le scénario beaucoup plus complexe qu'on ne l'imagine au départ. D'ailleurs parlons en du scénario. Vous êtes Héros (ah non, vous pouvez changer le nom... oui j'ai fait la boulette de le garder. Et alors? Ca en jette! Salut Héros, je t'offre un Space-café?), dans votre petit transporteur, pèpère quand des pirates vous attaquent et détruisent votre vaisseau, vous laissant pour mort dans une capsule de survie. Puis, vous êtes récupéré par un ancien membre de la Patrouille, la gendarmerie galactique, qui vous initie au maniement du chasseur et débute avec vous en formant l'escadron Star Wolves. Vous commencerez alors une vie de mercenaire vendant vos services aux trois corporations qui régissent la galaxie et qui se foutent perpétuellement sur la gueule. De missions en missions, vous découvrirez que vous êtes plus qu'un simple pion sur la table... enfin vous le découvrirez par vous même ;).

Foutoir intersidéral

Gros point positif, le jeu est réalisé en fonction des petites configurations et une 800mhz sera en mesure de faire tourner le soft. Gros problème en conséquence, le jeu ne bénéficie pas d'un moteur graphique bien puissant et le fond de la galaxie ressemble un peu trop à un roquefort bien moisi à mon goût. De même, les vaisseaux sont loin d'être détaillés et il est presque hors de question de trop zoomer sans quoi votre clavier risque d'être à changer pour cause de corrosion biliaire. Malgré tout, le jeu possède des animations d'ensemble bien faites et très esthétiques, en particulier quand vous jouerez des grandes formations de vaisseaux d'assauts qui partiront chacun dans une direction pour prendre l'ennemi en tenaille. Bref, c'est une sensation d'harmonie qui se dégage à chaque bataille, qui vous plonge un peu plus dans l'univers. On pourrait s'attendre alors à une petite musique cool, détendue... spatiale quoi. Bah non, rien, nothing, nichts, nada, queud'... Même les dialogues, désignés par des français donc, sont plus proches de paysans bretons à la boulangerie plutôt que de corsaires de l'espace. Après tout, qui sait si la bretagne ne sera pas la seule à survivre au prochain hiver nucléaire hein? (Manquerait plus que ca : Imaginez une population de vaches spatiales)
Voilà un bon petit jeu qui aurait néanmoins pu sortir l'année dernière mais on ne va pas cracher sur un jeu français qui est finalement pas si mal foutu que ca si on se donne la peine de rentrer dedans. Si on peut? /Spit !
02 février 2005 à 23h39

Par

Points positifs

  • Les effets d'ensemble très beaux
  • Le systême RPG, génial

Points négatifs

  • Que des petits vaisseaux
  • Pas de musiques
  • Voix de paysans
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